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Stage de formation de deux professeures des universités UGA (France) et ULB (Belgique)
C’est avec un immense plaisir que Pharmelp et la filière de chimie ont accueilli à la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg
(HEIA-FR) les professeure et maître de conférences
Florence Souard, Faculté de pharmacie
Département enseignement interdisciplinaire
en Sciences pharmaceutiques
Université libre de Bruxelles, ULB
Belgique
et
Cécile Vanhaverbeke, “enseignant-chercheur “
Faculté de pharmacie
Université Grenoble Alpes, UGA
France
Florence et Cécile ont découvert Pharmelp lors de la Conférence Internationale des Doyens des facultés de PHARMacie d'Expression Française (CIDPHARMEF) à la faculté de médecine et de pharmacie de l’université Mohammed V à Souissi, Rabat (Maroc) en écoutant la présentation de notre vice-président Serge Rudaz en mai 2024.
Puis quelques mois plus tard, nous nous sommes tous retrouvés lors du congrès PBA 2024 à Genève pour finaliser notre collaboration.
Florence et Cécile se sont proposées comme bêta-testeuses pour monter l’électrophorèse capillaire, low cost, in house selon les informations “open source“ publiées par Pharmelp. Pour cela, elles ont passé quelques jours dans les laboratoires de l’HEIA à Fribourg, sous l’œil vigilant du Professeur Olivier Vorlet, concepteur de l’ECB 4.0.
Extrait d’un courriel :
"Nous ne sommes pas ingénieures mais nous apprécions bricoler nos spectromètres. On aime les puzzles (!), nous serions ravies de pouvoir participer à notre échelle à votre projet entre Fribourg et Genève.
Nous proposons dans ce projet de monter votre électrophorèse capillaire et de tester l’appareil non pas sur des médicaments falsifiés mais avec des produits à base de plantes médicinales de plus ou moins bonne qualité. Nous vous proposons de faire une preuve de concept sur les harpagosides1".
1Les harpagosides sont des molécules naturelles de la classe des iridoïdes qui ont largement démontré des activités anti-inflammatoires (activités comparables à celles de la phénylbutazone et de l’indométacine). Ils sont accessibles dans de nombreuses matrices végétales à la qualité généralement médiocre
(doi: 10.3390/ph14080726). Historiquement l’harpagophytum/griffe du diable a été largement utilisé et surexploité pour fournir des produits médicinaux pour des indications rhumatismales. En Europe, depuis quelques années, des produits à base de scrophulaire noueuse se développent avec la même indication pour une utilisation du végétal plus éco-responsable. Effectivement cette plante permet aussi d’accéder à ces molécules.
Le kit de pièces d’un ECB 4.0
Cécile et Florence en plein travail
Un appareil quasi terminé après 3 jours
Cette expérience a été bénéfique pour tous et nous savons maintenant que l’ECB peut être assemblé à partir des informations open source en trois jours. Reste ensuite à faire les tests, les validations et autres vérifications nécessaires à son bon fonctionnement.
Cette collaboration devrait permettre de nous placer dans le contexte du contrôle de qualité des phytomédicaments, notamment en Afrique pour les plantes médicinales et en Europe pour les produits finis du marché.
Florence met en place en particulier un projet avec la Guinée Conakry pour la fabrication de MTA (Médicament traditionnel amélioré) à partir de deux plantes guinéennes avec de belles perspectives pour le diabète de type 2.
Merci Cécile et Florence!